• Le symposium médical Leading-edge Regenerative Medicine, organisé par les partenaires du projet CARDIOPATCH Clínica Universidad de Navarra (CUN) et CIMA Universidad de Navarra, a montré comment les nouvelles technologies peuvent être un allié aux traitements des maladies cardiovasculaires
• Des Modèles électrophysiologiques in silico de cœurs atteints d’infarctus, de bio-fabrication inspirée de produits de thérapie cellulaire ou de perfusion normothermique dans la transplantation d’organes solides ont été quelques-unes des nouvelles techniques présentées lors de cet événement
• Les solutions du projet CARDIOPATCH pour l’infarctus du myocarde ont également été les sujets principaux du congrès

Les modèles électrophysiologiques in silico de cœurs atteints d’infarctus, la bio-fabrication inspirée de produits de thérapie cellulaire ou la perfusion normothermique lors de la transplantation d’organes solides ne sont que quelques-unes des nouvelles techniques présentées lors du symposium médical « Leading-edge Regenerative Medicine », organisé par les partenaires du projet CARDIOPATCH Clínica Universidad de Navarra (CUN) et CIMA Universidad de Navarra le 18 novembre dernier.

Le congrès a réuni des experts du domaine d’Espagne et du Portugal qui travaillent sur ces solutions et sur les technologies d’impression 3D pour améliorer la qualité de vie des patients qui ont subi une crise cardiaque comme un infarctus du myocarde.

Au cours de l’événement, le coordinateur du projet CARDIOPATCH, le Dr Felipe Prósper, et la responsable scientifique, le Dr Beatriz Pelacho, ont présenté les avancées du projet, cofinancé par le programme Interreg Sudoe par le biais du Fonds européen de développement régional (FEDER). Cette contribution à faire face à la première cause de décès dans le monde, a été confirmée par le Dr Ane Miren Zaldua, chercheuse au sein de l’entreprise Leartiker, également partenaire du projet.

Le Dr Zaldua a présenté les trois produits biotechnologiques développés dans le cadre du projet : le patch cellularisé, le système 3D pour le transport ainsi que la production du patch et le dispositif d’impression 3D pour la mise en œuvre non invasive sur le cœur.

D’autres partenaires de l’initiative CARDIOPATCH ont également participé au symposium biomédical. Le Dr Manuel Mazo, de CIMA, a présenté le projet BRAVE et ses solutions de bio-ingénierie pour la fabrication de myocarde humain en laboratoire; Le Dr Lina Badimon, de l’Institut de Recerca de  l’Hospital de la Santa Creu i Sant Pau, a expliqué comment les connaissances scientifiques peuvent contribuer à comprendre comment la régénération cellulaire se produit après un infarctus du myocarde; et le Dr Margarida Serra, de l’Instituto de Biologia Experimental e Tecnológica, a parlé de la bio fabrication inspirée de produits de thérapie cellulaire pour la médecine régénératrice cardiaque.

Dans l’après-midi, le Dr Manuel Mazo a animé une session afin d’expliquer les technologies qui rendent possible le développement de répliques d’organes humains, ce qui peut aider à résoudre la pénurie d’organes disponibles pour la transplantation.

Des innovations au-delà de CARDIOPATCH

Le symposium médical de pointe sur la médecine régénératrice a été l’occasion de découvrir des innovations dans le domaine dans lequel s’inscrit le projet Cardiopatch ainsi que d’autres projets de recherche. 

C’est ainsi que la présentation du Dr Patxi Larumbe, de Cocuus System Iberica, a permis de mieux comprendre le rôle des technologies d’impression 3D dans l’industrie alimentaire en donnant quelques exemples d’aliments fabriqués grâce à cette technique.

Dirigé par la Clínica Universidad de Navarra (CUN), le projet CARDIOPATCH rassemble des partenaires d’Espagne, de France et du Portugal: CIMA Universidad de Navarra, via la Fondation pour la recherche médicale appliquée, Leartiker Technology Center, Institut de Recerca de l’Hospital de la Santa Creu i Sant Pau, agence de communication  GUK, le Centre Hospitalier Universitaire de Toulouse, l’Université de Montpellier (UM) - Institut des Biomolécules Max Mousseron (IBMM), GenIbet Biopharmaceuticals et l’Instituto de Biologia Experimental e Tecnológica.