• Le Centre Hospitalier Universitaire de Toulouse (CHUT), partenaire de CARDIOPATCH, a organisé un événement à Toulouse le 19 avril pour présenter à la société civile les activités de ce projet européen.

• Lors de la conférence, les experts des partenaires CHUT et IBMM ont présenté le rôle de leurs équipes pour développer de nouvelles solutions pour le traitement des pathologies cardiaques.

L'un des objectifs de CARDIOPATCH, projet européen cofinancé par le programme Interreg Sudoe via le Fonds européen de développement régional (FEDER), est de présenter à la société civile ses solutions et progrès en médecine régénératrice cardiaque pour le traitement de l'infarctus du myocarde. Dans ce contexte, le CHU de Toulouse (CHUT), partenaire du programme, a organisé une conférence en face à face le 19 avril à Toulouse. 

L'événement, qui s'est tenu au Musée des Abattoirs, a été une excellente occasion pour CARDIOPATCH d'informer le grand public des travaux menés par le consortium, ses innovations et les produits biotechnologiques en cours de développement pour les patients atteints de maladies cardiovasculaires.

L'événement a débuté par la présentation du Professeur Jérôme Roncalli, représentant le CHUT en tant que partenaire, qui a résumé les différents traitements cliniques actuels proposés aux patients victimes d’une crise cardiaque et leurs contraintes. Il a ensuite présenté les biothérapies permettant de réparer les séquelles de l'infarctus, notamment les approches de thérapie cellulaire cardiaque, qui sont actuellement en cours d'évaluation.

En outre, le professeur Roncalli a présenté l'initiative CARDIOPATCH, ainsi que la répartition des tâches entre les différents partenaires du consortium en fonction de leurs compétences.

Ensuite, le Dr Anne-Catherine Prats, représentant de l’INSERM co partenaire avec le CHUT a présenté les travaux menés par le partenaire toulousain, qui sont axés sur l'optimisation des cellules d'intérêt par transfert de gènes en se basant sur le rôle et les fonctions nécessaires à la régénération cardiaque.

Elle a expliqué les principes du transfert de gènes en utilisant des virus comme vecteurs, les facteurs d'intérêt et les méthodes pour transporter les gènes en laboratoire qui les codent au sein de cellules souches adultes dérivées du tissu adipeux.

Enfin, le Professeur Benjamin Nottelet, représentant le partenaire IBMM a clôturé la conférence en présentant le rôle de son équipe au sein de CARDIOPATCH et l'utilisation des biomatériaux dans le traitement des pathologies cardiaques. Il a présenté l'utilisation qui pourrait être faite de ces biomatériaux à travers les travaux menés dans le cadre de l'initiative : la création d'un patch, associé ou non à des cellules, dans le but de réparer, voire de régénérer le cœur de patients ayant souffert d'insuffisance cardiaque.

L'événement s'est terminé par un échange d'idées entre les participants et les chercheurs qui ont pris la parole.

Dirigé par la Clínica Universidad de Navarra (CUN), le projet CARDIOPATCH comprend des partenaires d'Espagne, de France et du Portugal : CIMA Universidad de Navarra, via la Fondation pour la recherche médicale appliquée, le Centre technologique Leartiker, l'Institut de Recerca de l'Hospital de la Santa Creu i Sant Pau, l'agence de communication GUK, le Centre Hospitalier Universitaire de Toulouse, l'Université de Montpellier (UM) - Institut des Biomolécules Max Mousseron (IBMM), GenIbet Biopharmaceuticals et l'Instituto de Biologia Experimental e Tecnológica.