Le Modele de Therapie CARDIOPATCH

CARDIOPATCH, en tant que modèle de thérapie avancée pour le traitement de l’IM est basé sur deux domaines prometteurs: la médecine régénératrice cellulaire et la technologie d’impression 3D. L’objectif est de créer une solution thérapeutique définitive pouvant bénéficier aux patients atteints d’infarctus chronique du myocarde leur permettant de soigner leur maladie sans avoir besoin de traitements pharmacologiques à long terme ou d’autres hospitalisations.

La régénération des tissus cardiaques avec des ADSC pré conditionnées, des iPS-CM et/ou leurs exosomes en combinaison avec l’ingénierie tissulaire semble des options thérapeutiques prometteuses qui méritent d’être étudiées. En effet, les études de thérapie cellulaire pour les maladies cardiaques n’ont pas atteint leurs objectifs cliniques jusqu’à présent, probablement en raison de l’absence d’études sur de gros modèles d’animaux comme le porc imitant le patient présentant des facteurs de risque cardiovasculaires / comorbidités.

CARDIOPATCH veut passer à une nouvelle étape dans ce domaine de recherche en s’appuyant sur les avantages que la technologie d’impression 3D offre.

Cardioreg patch et health LSR silicone frame

La thérapie avancée CARDIOPATCH prend comme point de départ deux produits développés dans le cadre de deux projets européens : CARDIOREG (nº2019/3) et HEALTH LSR (EFA0003/15).

L’objectif est de capitaliser sur ces deux produits, c’est-à-dire de transférer les connaissances acquises lors de leur réalisation vers les activités de laboratoire sur la base de nouveaux besoins, et de les transformer en produits améliorés qui composeront la thérapie avancée CARDIOPATCH pour le traitement del’IM.

Patch CARDIOREG

En 2010, l’UNAV et la FIMA ont commencé à produire des patchs de collagène comme support cellulaire. En collaboration avec la société VISCOFAN, et dans le cadre du projet CARDIOREG (Nº2019/3) approuvé par l’AECT Eurorregión Nueva Aquitania – Euskadi – Navarre, ces entités ont développé un patch de collagène, biodégradable et cellularisé avec des ADSC, conformément aux exigences GMP (Good Manufacturing Practice), qui permettra sa commercialisation et son utilisation rapides chez les patients. Ce patch est connu sous le nom de PATCH CARDIOREG. Un essai clinique de phase I a déjà commencé chez des patients atteints d’une cardiopathie ischémique.

Cadre de Silicone HEALTH LSR

Brevet: Numéro de demande EP19382250.9

Titre: Dispositifs pour la culture cellulaire des membranes et des kits

Ce dispositif a été développé par LEARTIKER et la Clinique Universitaire de Navarre dans le cadre du projet HEALTH LSR (EFA0003/15) en 2019.

Caractéristiques: 

    • Dispositif étanche.
    • Il résiste bien à une surpression interne de 2,7 fois son volume sans perdre d’hermétisme.
    • Bel échange gazeux.
    • Il permet de maintenir la stérilité des cultures. Transport dans des conditions GMP du tissu à la salle d’opération.
    • Le système d’échange de fluides à travers les ports Luer-Lock est efficace et maintient le système stérile.
    • Dispositif compatible avec différents types de membranes.
    • L’appareil répond aux exigences et permet la croissance d’au moins la lignée cellulaire testée.

Applicable dans:

    • Ingénierie tissulaire: cultures 3D sur membranes.
    • Dermatologie: Peau artificielle, mélanocytes pour vitiligo.
    • Ophtalmologie: Cellules limbocorneales.
    • Urologie: membranes cellulaires pour plancher pelvien.
    • Cardiologie: Membranes cellulaires pour infarctus du myocarde.

Prodessus de Capitalisation

Activités de laboratoire et Produits Finaux

Les membres du projet développeront des patchs thérapeutiques (v2.0) préparés avec des cellules améliorées et des membranes fonctionnalisées. Les cellules souches mésenchymateuses dérivées du tissu adipeux (ADSC) seront génétiquement modifiées par l’Institut de recherche de l’Hôpital de la Santa Creu i Sant Pau (HSCSP-IR) et l’Hôpital de Toulouse (CHUT) afin d’augmenter leur effet trophique pro-angiogénéique et cardioprotecteur dans le cœur. En outre, les ADSC seront combinées avec des cardiomyocytes précédemment dérivés de cellules souches pluripotentes (iPSC) de l’Instituto de Biología Experimental e tecnología (iBET), afin d’augmenter les propriétés régénératrices du patch. Les cellules et les dérivés biologiques tels que les exosomes seront validés par plusieurs stratégies omiques afin d’obtenir les meilleurs produits cellulaires thérapeutiques pouvant être appliqués aux patients à l’avenir.

Cette tâche sera effectuée par iBET et Genibet Biopharmaceuticals. En outre, l’échafaudage de collagène sera fonctionnalisé avec des cytokines IGF et HGF, dont l’effet cardioprotecteur et pro-angiogenique a été précédemment montré. L’utilisation de patchs fonctionnalisés (préparés par l’Université de Montpellier- Institut des biomolécules Max Mousseron (IBMM)) permettra une libération contrôlée et soutenue des facteurs thérapeutiques de croissance dans la zone endommagée du cœur. Ainsi, les différentes étapes seront validées in vivo dans des modèles rongeurs et porcins de l’infarctus du myocarde (Center for Applied Medical Research, HSCSP-IR et Université de Navarre) afin de confirmer leur potentiel thérapeutique.

D’autre part, de nouvelles conceptions de prototypes de système 3D pour la préparation des patchs, le transport et l’implantation non invasive dans le cœur seront conçus en tant que modèle de thérapie régénératrice cellulaire destinée aux patients atteints de maladies cardiaques chroniques (Leartiker).

Les dernieres étapes qui composeront CARDIOPATCH en tant que modèle de thérapie seront:

  • Patchs cellulaires et fonctionnalisés.
  • Dispositif de patch culture et transport.
  • Dispositif de roll-up 3D pour l’implantation non invasive de patch.