• Les partenaires du consortium se sont réunis le 17 février pour la 5ème réunion de suivi scientifique du projet et ont fait le point sur les dernières avancées de leurs work packages respectifs

• Les tests sur les animaux seront essentiels pour valider la faisabilité du modèle de thérapie CARDIOPATCH pour les patients atteints de cardiopathie ischémique suite à un infarctus du myocarde.

Le projet CARDIOPATCH, cofinancé par le programme Interreg Sudoe via le Fonds européen de développement régional (FEDER), progresse dans le développement d'un patch thérapeutique avancé basé sur la médecine régénératice cardiaque et l'impression 3D pour les patients souffrant de cardiopathie ischémique suite à un infarctus du myocarde 

Les membres du consortium du projet se sont réunis virtuellement le 17 février lors de la 5e réunion scientifique pour examiner et discuter des progrès réalisés dans chaque module de travail.

La réunion a permis de passer en revue les prochaines étapes du projet, assurant la réussite du modèle de thérapie CARDIOPATCH : un patch de cellules souches capable de régénérer les tissus cardiaques endommagés par l'infarctus du myocarde.

Le Dr Beatriz Pelacho, coordinatrice scientifique du consortium, a résumé que les premières expériences "in vivo" menées sur des rats ont été satisfaisantes. Ellea indiqué que le prochain objectif est de tester les patchs sur des porcs afin d'analyser l’effet du patch sur un deuxième modèle animal. Elle a également souligné le bon fonctionnement du bioréacteur 3D conçu par Leartiker pour la culture et le transport du patch.

Par la suite, Dr Gemma Arderiu du FIRHSCSP et Dr Anne-Catherine Prats du CHUT ont brièvement commenté leurs avancées dans le processus d'augmentation du potentiel thérapeutique proangiogénique des cellules souches issues du tissu adipeux.

Au nom du partenaire iBET, la chercheuse Marta Costa a mis à jour ses progrès dans le développement de technologies et de protocoles pour la production standardisée de différents types de produits thérapeutiques ajustés et adaptés à la médecine régénératice cardiaque. Mariana Almeida, de GENIBET Biopharmaceuticals, a présenté aux autres partenaires le rapport rédigé dans le cadre de leurs travaux sur l‘évaluation de la conformité des médicaments de thérapie innovante avec les protocoles développés,.

Par ailleurs, le professeur Benjamin Nottelet du partenaire IBMM a fait le point sur les développements de la fonctionnalisation membranaire du collagène avec des facteurs protéiques impliqués dans la cardioprotection et l'angiogenèse.

Le Dr Beatriz Pelacho a ensuite expliqué au nom du partenaire CIMA les dernières avancées dans la détermination du potentiel thérapeutique des patchs et dans la sélection du patch le plus adapté aux essais précliniques.

La réunion s'est terminée avec les experts de Leartiker Mikel Garmendia et Uzuri Urtaza, qui ont discuté des dernières avancées dans le développement d'un outil pour l'implantation mini-invasive du patch sur le patient. Dans le but de le valider, ils procéderont dans les semaines à venir à des tests mécaniques et chimiques pour analyser la biocompatibilité des matériaux qui le composent.

Coordonné par la Clínica Universidad de Navarra (CUN), CARDIOPATCH mettra fin à plus de trois ans de recherche en avril 2023 lors de la réunion finale du consortium à Pampelune (Navarre).

Le consortium comprend des partenaires d'Espagne, de France et du Portugal : CIMA Universidad de Navarra, par l'intermédiaire de la Fondation pour la recherche médicale appliquée, Leartiker Technology Center la Fundació Institut de Recerca de l'Hospital de la Santa Creu i Sant Pau, l'agence de communication GUK, Centre Hospitalier Universitaire de Toulouse, l'Université de Montpellier (UM) - Institut des Biomolécules Max Mousseron (IBMM), GenIbet Biopharmaceuticals et l'Instituto de Biologia Experimental e Tecnológica.