Le projet CARDIOPATCH, cofinancé par le programme Interreg Sudoe à travers le Fonds européen de développement régional (FEDER), continue à avancer sur les sujets scientifiques qui entourent son objectif principal : la conception et la validation d'un patch innovant basé sur la médecine régénérative et les technologies d'impression 3D pour les patients ayant subi un infarctus du myocarde.
Les membres du consortium de l'initiative se sont réunis en ligne le 26 janvier dernier pour faire le point sur leurs work packages et discuter des différentes procédures en cours de développement pour augmenter le potentiel thérapeutique du patch.
Au cours de la session virtuelle, chaque responsable de Work Package a expliqué les activités les plus récentes réalisées ainsi que le calendrier de mise en œuvre des livrables de chaque WP et les prochaines étapes à franchir dans les 3 mois à venir.
Tout d'abord, le Dr. Lina Badimon, du partenaire FIRHSCSP, a présenté le WP1 et le potentiel des ADSC à travers leur préconditionnement parhypoxie et les approches basées sur les miRNA pour augmenter le potentiel thérapeutique proangiogénique du patch.
Ensuite, le chercheur Maxime Fayel, du CHUT, a fait le point sur le WP2 consistant à augmenter le potentiel thérapeutique cardioprotecteur et pro-angiogénique des ADSC par la thérapie génique.
Suite à cette présentation, le Dr Margarida Serra et Dr Marta Costa, toutes deux chercheuses à l'IBET, ont expliqué leurs avancées sur la production standardisée et la caractérisation des différents types de produits thérapeutiques pour la médecine régénératrice cardiaque qui seront conçus dans CARDIOPATCH : un patch intelligent de cellules souches capable de régénérer les tissus endommagés suite à un infarctus du myocarde ou un dispositif 3D enroulable, qui permettra l'implantation du patch dans le cœur par des méthodes moins invasives.
Puis, Eloise Keignard de l'IBMM a présenté les dernières avancées sur la fonctionnalisation de la membrane de collagène du patch avec des facteurs protéiques impliqués dans la cardioprotection et l'angiogenèse.
Beatriz Pelacho, coordinatrice scientifique du projet, a représenté le CIMA et a expliqué les dernières étapes réalisées dans les WP6 et WP7 afin de déterminer le potentiel thérapeutique des patchs cellularisés et/ou fonctionnalisés pour sélectionner le meilleur produit pour les tests précliniques.
Enfin, les experts de LEARTIKER, Mikel Garmendia et Uzuri Urtaza, ont fait le point sur les progrès réalisés par le partenaire dans le développement de nouveaux échafaudages de collagène enroulés pour l'implantation cardiaque par mini-thoracotomie et d'un système 3D pour la production et le transport du patch cellularisé.
Piloté par la Clínica Universidad de Navarra (CUN), le projet CARDIOPATCH comprend des partenaires d'Espagne, de France et du Portugal : CIMA Universidad de Navarra, via la Fondation pour la recherche médicale appliquée, le Centre technologique Leartiker, l'Institut de Recerca de l'Hospital de la Santa Creu i Sant Pau, l'agence de communication GUK, le Centre Hospitalier Universitaire de Toulouse, l'Université de Montpellier (UM) –l’Institut des Biomolécules Max Mousseron (IBMM), GenIbet Biopharmaceuticals et l'Instituto de Biologia Experimental e Tecnológica.
Le réseau CARDIOPATCH a été initié dans le but de progresser dans le domaine de la médecine régénératrice cardiaque et de l’impression 3D appliquée au traitement de l’infarctus du myocarde.
Le projet CARDIOPATCH est cofinancé par le programme Interreg Sudoe au travers du Fond européen de développement régional (FEDER).
Le projet CARDIOPATCH est cofinancé par le programme Interreg Sudoe au travers du Fond européen de développement régional (FEDER).
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