• Le projet européen vise à développer une solution innovante pour les patients atteints d’infarctus du myocarde grâce à la médecine régénérative et aux technologies d’impression 3D
•  Les 24 et 25 octobre, les partenaires du consortium se réuniront à Lisbonne pour la réunion annuelle CARDIOPATCH afin de discuter des progrès réalisés et des prochaines étapes à franchir

Les membres qui ont intégré le consortium CARDIOPATCH font face à la dernière ligne droite du projet et continuent de travailler sur de nouvelles avancées pour atteindre l’objectif final: le développement d’une solution thérapeutique innovante pour les patients qui ont subi un infarctus du myocarde, à travers deux domaines différents, la médecine régénérative et les technologies d’impression 3D.

Pour être précis, les partenaires du consortium européen travaillent ensemble pour obtenir un patch « intelligent » recouvert de cellules souches et capable de régénérer les tissus endommagés suite à un infarctus du myocarde

Afin de mener à bien cette mission, le Dr Beatriz Pelacho, coordinatrice scientifique du consortium cofinancée par le programme Interreg Sudoe à travers le Fonds européen de développement régional (FEDER), a étudié dans des modèles animaux la biocompatibilité des patchs cellulaires afin de sélectionner la meilleure stratégie pour répondre aux objectifs thérapeutiques du consortium.

Avant cela, l’équipe du CHUT a analysé les caractéristiques cardioprotectrices et proangiogéniques des cellules souches dérivées du tissu adipeux (ADSC) modifiées génétiquement pour être intégrées au patch thérapeutique.Le partenaire FIRHSCHSP a travaillé en parallèle, sur la façon de maintenir le potentiel proangiogénique desADSC modifiées, afinobtenir la réponse souhaitée.

De plus, le partenaire de l’IBET a progressé sur la procédure de production standardisée et sur la caractérisation des différents produits utilisés en médecine régénérative cardiaque en cours de développement dans CARDIOPATCH. Le travail effectué par IBMM ces derniers mois a été essentiel pour sélectionner le patch fonctionnalisé le plus optimal pour l’implantation sur le modèle animal.

Enfin, le partenaire Leartiker a avancé sur les produits d’impression 3D du projet avec le développement d’un nouveau système pour l’implantation du patch dans le cœur et d’un nouveau système pour la production et le transport du patch cellularisé.

Réunion à Lisbonne 

Tous ces progrès seront mis en évidence et discutés lors de la réunion annuelle du Consortium qui se tiendra à Lisbonne les 24 et 25 octobre 2022.

Les partenaires de CARDIOPATCH présenteront leurs principales avancées sur les différents lots de travail du projet et les étapes suivantes à franchir dans les derniers mois de ce consortium qui a débuté en décembre 2019 et dont la date de fin est prévue pour avril 2023.

Dirigé par la Clínica Universidad de Navarra (CUN), CARDIOPATCH comprend des partenaires d’Espagne, de France et du Portugal : CIMA Universidad de Navarra, via la Fondation pour la recherche médicale appliquée, Leartiker Technology Center, Institut de Recerca de l’Hospital de la Santa Creu i Sant Pau, agence de communication GUK, Centre Hospitalier Universitaire de Toulouse , l’Université de Montpellier (UM) - Institut des Biomolécules Max Mousseron (IBMM), GenIbet Biopharmaceuticals et l’Instituto de Biologia Experimental e Tecnológica.