Le CHU de Toulouse et l'Institut des Biomolécules Max Mousserons à Montpellier, partenaires du projet européen CARDIOPATCH, ont organisé le 10 octobre 2022 la conférence « Impression 3D en santé en Occitanie : Rencontre entre acteurs des domaines », qui s'est déroulée au Hôtel Dieu Saint Jacques de Toulouse.
L'événement visait à favoriser les rencontres entre les acteurs du domaine de l'impression 3D et ceux du domaine de la santé d'une part, mais aussi les acteurs académiques et industriels d'autre part.
La journée a débuté par la présentation de projets de recherche menés en Occitanie utilisant l'impression 3D pour la médecine régénératrice. Et l'après-midi a été consacrée à la présentation des structures du CHU de Toulouse pouvant accompagner les porteurs de projets (scientifiques, médecins, start-up et entreprises) dans leur développement technologique ou leur recherche de financement.
La session a été suivie de la présentation de 5 success stories d'entrepreneurs français, notamment de la région Occitanie. Enfin, une session de « speed dating » entre acteurs de différents domaines a favorisé les échanges sur les différents besoins et potentiellement désamorcé les barrières technologiques associées.
Cette journée était organisée dans le cadre du programme de recherche européen CARDIOPATCH, qui vise à développer des solutions basées sur les biotechnologies pour régénérer les tissus cardiaques endommagés après un infarctus.
Les différents partenaires du consortium de l'initiative, cofinancée par le programme Interreg Sudoe via le Fonds européen de développement régional (FEDER), travaillent au développement d'un patch de collagène imprégné de cellules souches mésenchymateuses récoltées à partir de la graisse corporelle.
L'une des approches envisagées est d'optimiser les fonctions de réparation des cellules par des techniques de modification génétique et de reprogrammation cellulaire. Une autre façon consiste à stimuler les cellules cardiaques avec un patch bioactif contenant des facteurs de croissance. Le projet intègre également l'impression 3D pour développer un ancillaire qui permettra d'implanter les patchs de manière moins invasive que les méthodes actuellement disponibles. Par ailleurs, pour généraliser la production de patchs dans les laboratoires et rationaliser leur transport vers l'hôpital, un autre dispositif est développé par une équipe espagnole utilisant l'impression 3D.
Dirigé par la Clínica Universidad de Navarra (CUN), CARDIOPATCH comprend des partenaires d’Espagne, de France et du Portugal : CIMA Universidad de Navarra, via la Fondation pour la recherche médicale appliquée, Leartiker Technology Center, Institut de Recerca de l’Hospital de la Santa Creu i Sant Pau, agence de communication GUK, Centre Hospitalier Universitaire de Toulouse , l’Université de Montpellier (UM) - Institut des Biomolécules Max Mousseron (IBMM), GenIbet Biopharmaceuticals et l’Instituto de Biologia Experimental e Tecnológica.
Le réseau CARDIOPATCH a été initié dans le but de progresser dans le domaine de la médecine régénératrice cardiaque et de l’impression 3D appliquée au traitement de l’infarctus du myocarde.
Le projet CARDIOPATCH est cofinancé par le programme Interreg Sudoe au travers du Fond européen de développement régional (FEDER).
Le projet CARDIOPATCH est cofinancé par le programme Interreg Sudoe au travers du Fond européen de développement régional (FEDER).
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