Le congrès a réuni des experts du domaine en France et sur Toulouse qui travaillent sur des solutions pour améliorer la prise en charge et la qualité de vie des patients qui sont atteints de maladies cardiaques et métaboliques comme par exemple l’insuffisance cardiaque, le diabète ou les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin.
Au cours de l’événement, une session était dédiée aux maladies cardiovasculaires dont les modérateurs étaient le Pr Jérôme RONCALLI (workpackage leader du WP2) et le Dr Anne Catherine PRATS, Directrice de Recherche à l’INSERM associée au partenaire. La responsable scientifique, le Dr Beatriz PELACHO SAMPER, a tout d’abord présenté l’ensemble du consortium, les objectifs et les avancées du projet: le patch cellularisé ou non, le système 3D pour le transport ainsi que la production du patch par impression 3D et le dispositif pour la mise en œuvre non invasive sur le cœur. Le cofinancement par le programme Interreg Sudoe par le biais du Fonds européen de développement régional (FEDER) a été mis en avant lors de la présentation.
Le Dr Anne Catherine PRATS a présenté les travaux de recherche de l’équipe de Toulouse (CHU et INSERM). Ces travaux portent sur l’augmentation des capacités des cellules qui seront implantées dans la patch cellularisé, par transfert génétique de deux à trois gènes impliqués dans le contrôle de l’inflammation et la régénération cardiaque. Le Dr Anne Catherine PRATS a expliqué que plusieurs gènes ont été identifiés pour être intégrés dans un vecteur lentiviral de type HIV. Les vecteurs produits ont été testés sur des cellules souches/stromales mésenchymateuses issues du tissu adipeux (ADSC) afin de valider cette étape de transfert génétique et de caractériser fonctionnellement in vitro les capacités acquises par ces cellules.
Ces résultats montrent qu’il est possible avec ces constructions d’exprimer ces facteurs après transfert génétique dans ce type cellulaire, et qu’ils ont un effet biologique dans des tests de vascularisation in vitro. La prochaine étape est de fournir à d’autres partenaires de CARDIOPATCH les ADSC modifiées, afin que ces cellules modifiées puissent être produites en bioréacteur et utilisées pour tester leur bénéfice thérapeutique après leur implantation à l’aide de patch dans des modèles animaux d’ischémie cardiaque.
Dirigé par la Clínica Universidad de Navarra (CUN), le projet CARDIOPATCH rassemble des partenaires d’Espagne, de France et du Portugal: CIMA Universidad de Navarra, via la Fondation pour la recherche médicale appliquée, Leartiker Technology Center, Institut de Recerca de l’Hospital de la Santa Creu i Sant Pau, agence de communication GUK, le Centre Hospitalier Universitaire de Toulouse, l’Université de Montpellier (UM) - Institut des Biomolécules Max Mousseron (IBMM), GenIbet Biopharmaceuticals et l’Instituto de Biologia Experimental e Tecnológica.
Le réseau CARDIOPATCH a été initié dans le but de progresser dans le domaine de la médecine régénératrice cardiaque et de l’impression 3D appliquée au traitement de l’infarctus du myocarde.
Le projet CARDIOPATCH est cofinancé par le programme Interreg Sudoe au travers du Fond européen de développement régional (FEDER).
Le projet CARDIOPATCH est cofinancé par le programme Interreg Sudoe au travers du Fond européen de développement régional (FEDER).
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